Les conseils d’un ancien vainqueur

« il faut bien gérer son effort »

Guillaume Besnard, vainqueur de l’édition 2017 du semi-marathon de Portivechju

Les parcours du semi et du 10 kilomètres sont certes attrayants mais recèlent certains pièges. Guillaume Besnard vainqueur du semi en 2017 a décrypté les passages clés du semi di Portivechju 

1h18’18 tel est le chrono de Guillaume Besnard voici cinq ans quand il s’imposait sur le semi de Portivechju après une âpre lutte avec le sociétaire de l’AJ Bastia Karim Chabouchi qui terminait à 34 secondes. Aujourd’hui établi dans la Cité du Sel, le trailer ancien pensionnaire du TC Vésubie a évoqué les passages importants de cette course où les difficultés sont nombreuses.  Si le parcours du semi-marathon de Portivechju offre des points de vue magnifiques sur le golfe de Portivechju et quelques-unes des plus belles plages de l’extrême sud, tout cela se mérite car ce tracé est plus exigeant qu’il n’y paraît.

« Ne pas se laisser griser dès le départ »

Pour Guillaume Besnard, le départ du port de commerce est très rapide. Une entame qu’il convient de bien négocier: « Le début de course est très roulant, avec seulement quelques petits faux-plats pour sortir de la ville. La route suit, ensuite, les rives du Stabiacciu et son estuaire, avec une vue magnifique sur Portivechju. Le risque sur cette première partie de la course est de se laisser griser et de se retrouver en surrégime car le profil est presque plat mais la suite est plus compliquée à gérer.

Des « complications » qui interviennent très vite: « Après 6,5 kilomètres se dresse la principale difficulté du parcours, le col de Varra. Une montée régulière de 1,5 km avec 100 mètres de dénivelé positif dont la pente s’accentue un peu plus sur le haut. Il est vivement conseillé de l’entamer prudemment car ce n’est pas une simple bosse et le risque de coincer avant d’y arriver est bien réel ».

Gare au faux-plat descendant

Si bien passer cette longue montée vers le Col de Varra est une des clés pour aller au bout de la course dans de bonnes conditions, il faut, aussi, se méfier de la suite: « Au sommet du Col de Varra on se situe au 8e kilomètre, c’est une portion plus facile qui vous attend, dans la foulée, en faux plat descendant essentiellement. L’envie d’accélérer peut être présente pour se relancer après une longue montée mais il vaut mieux en profiter pour se relâcher et récupérer un peu car on atteint alors la mi-course et le profil qui s’annonce ne sera pas de tout repos. En effet, à partir du hameau de Picuvaghja, la route sera un enchaînement de montées et de descentes, courtes et nerveuses, offrant peu de répit. Le mental sera alors soumis à rude épreuve mais vous longerez les somptueuses plages de Palumbaghja, Tamaricciu et Asciaghju, ce qui vous redonnera du moral et rendra l’effort plus agréable ! »

L’ultime effort sur fond de grande bleue

Après l’enchaînement des montages russes, les coureurs devront effectuer un dernier effort, pas le plus facile selon Guillaume Besnard avant d’en prendre plein les yeux sur le final tout en descente: « Un dernier effort au 18e kilomètre pour traverser le hameau de Bocca del’Oro et remonter vers les hauts de Santa Ghjulia et la délivrance sera proche en plongeant vers l’arrivée par une descente rapide et pentue pour profiter d’un repos bien mérité sur le sable blanc et les eaux cristallines de la baie de Santa Ghjulia ».

De précieux conseils qu’il faudra garder à l’esprit pour vivre une belle course

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